Les Polonais partagent avec les autres slaves leurs profondeurs dans les sentiments. Un magazine électronique polonais décrivait l'âme polonaise, si bien exprimée par la musique de Chopin, à l'image de l'immense territoire où vient mourir la grande plaine d'Europe centrale. Ils sont de nature mélancolique, douce, sentimentale, romantique. Mais ils sont également impulsifs et ne prennent conscience des conséquences de leurs actes qu'après coup, comme le décrit le proverbe : "Les dégâts commis, le Polonais s'assagit".

Français et Polonais se distinguent nettement dans l'attitude face au malheur. En France, les personnes se plaignant de leurs propres malheurs ou frustrations sont regardées d'un oeil suspect. Les Français sont de grands râleurs, mais leurs plaintes doivent le plus souvent possible concerner des situations générales (la météo, la politique, certaines catégories de populations...), et non pas des personnes identifiées et encore moins soi-même. Au contraire, répondre mécaniquement "Ca va" à la question préférée des Français "Ca va ?" est déconcertant pour un Polonais. Toute l'éducation polonaise est basée sur la notion de devoir et de souffrance, ce qui rend les Polonais pessimistes et fatalistes. Dans ces conditions manifester ouvertement son bonheur et son épanouissement n'est pas bien vu.

Les principaux héros nationaux résument les grandes qualités que vénèrent les Polonais. Il s'agit de la vaillance des Kosciuszko, Pilsudski ou Walesa, du savoir des Kopernik et autres Sklodowska-Curie, du don de soi du premier Patron de la Pologne ou du père Popieluszko et de la sensibilité poétique des Mickiewicz, Herbert et Milosz.

Voir également

La population polonaise

 

Médiathèque sur la Pologne